jeudi 7 mai 2009

Repêchage : quels sont les joueurs dans la mire du Canadiens?

Le Canadiens repêchera au 18e rang cette année. 2009 serait une bonne cuvée mais pas une cuvée extraordinaire comme celle de l'année 2003. Le Canadiens aura aussi 2 choix de troisième ronde mais pas de choix de deuxième ronde.

En début de saison, le Canadiens comptait deux choix de deuxième ronde, dont un acquis des Capitals pour Cristobal Huet. Toutefois le Canadiens en a échangé un pour obtenir Robert Lang et l'autre pour acquérir le vétéran défenseur Mathieu Schneider. Tous deux seront joueurs autonomes le 1er juillet et il est peu probable qu'ils soient de retour avec le Canadiens l'an prochain. On ne peut toutefois pas dire que le Canadiens a gaspillé ces choix puisque Lang a contribué aux succès de l'équipe en début de saison et Schneider en fin de saison. Le Canadiens a ainsi pu accéder aux séries éliminatoires.

Reste que la sortie du Canadiens aura été brutale. Les Bruins ont facilement déclassé le Canadiens en 4 parties.

En sachant que l'équipe devra amorcer une nouvelle phase de reconstruction car 10 joueurs eront joueurs autonomes sans compensations l'été prochain, on peut quand même se demander où s'en va cette équipe.

Les choix possibles du Canadiens

Au repêchage, le Canadiens nous a habitué à voir de jeunes américains être repêchés tôt par le bleu-blanc-rouge.


2006 - David Fischer
2007 - Ryan McDonagh et Max Pacioretty
2008 - Danny Kristo
2009 - ?

Voici les joueurs qui devraient être sélectionnés autour du 18e rang :

Louis LeBlanc, RW, Omaha (USHL)
Landon Ferraro, C, Red Deer (WHL)
Scott Glennie, LW, Brandon (WHL)
Peter Holland, C, Guelph (OHL)
Nazem Kadri, C, London (OHL)

Plusieurs québécois pourraient être sélectionnés en première ronde mais ils ne font pas l'unanimité :

Philippe Paradis, C, Shawinigan (QMJHL)
Eric Gelinas, D, Lewiston (QMJHL)
Jordan Caron, C, Rimouski (QMJHL)

Seul Simon Després, un défenseur de Saint John (QMJHL)est assuré de sortir en première ronde, probablement dans les 10 premiers joeurs repêchés.

Une chose est sure, le québécois Louis LeBlanc a pris les bons moyens pour être vu par Trevor Timmins , le directeur du recrutement du Canadiens. Il est allé joué dans une ligue collégiale américaine!


dimanche 3 mai 2009

Hypothèque sur le Canadiens : un impact sur le rendement de l'équipe?

Les journaux s'inquiètent de voir que le Canadiens et le centre Bell sont hypothéqués pour 250 millions de dollars. Il ne s'agit pourtant pas d'une grande surprise. Si Georges Gillett est forcé de vendre une entreprise qui génère plus de 10 millions de profits par an, c'est qu'il devra payer une hypotèque supérieure aux profits de ses entreprises d'ici quelques mois. De plus, Gillett pense pouvoir vendre le Canadiens a un prix très supérieur à son hypothèque de 250 millions de dollars.

Certains experts avancent que le Canadiens, avec ses contrats de télévision et le Centre Bell, vaut plus de 400 millions de dollars. Il reste que si la banque n'a pas voulu prêter pour plus de 250 Millions, les acheteurs potentiels, eux ne voudront sans doute pas payer ce prix, surtout en cette période économique difficile.

On dit souvent qu'on fait un profit quand on achète et non quand on vend. La situation actuelle nous montre que si Georges Gillett peut vendre le Canadiens pour 330 millions, il aura quand même fait des affaires d'or.

Un impact sur les performances sur glace de l'équipe?

Est-ce que les difficultés financières ou du moins le modèle d'affaire de Georges Gillett nuit au rendement sur glace du Canadiens? Dans une perspective humaine, non, puisque les joueurs sont rémunérés et bien traités. On ne voyage pas en classe économique. Des repas sont servis au Centre d'entrainement tout neuf de l'équipe.

Mais dans une perspective globale, oui le modèle d'affaire de George Gillett nuit au rendement du Canadiens. Les budgets sont serrés et chaque année l'équipe doit performer financièrement. Il est évidement que pour faire un profit chaque année, l'équipe doit absolument faire une ronde de séries éliminatoires chaque année. Le but de l'organisation est donc de finir parmi les huit premières équipes de l'Association de l'Est et faire une ronde de séries éliminatoires chaque année.

Malheureusement pour Georges Gillett, les partisans du Canadiens sont plus exigeants que cela. Le club de hockey Canadien est le plus honoré de l'histoire de la LNH. Le passé glorieux commande un présent glorieux - et un avenir glorieux. On ne veut pas d'un club de huitième place à Montréal. On veut une équipe prétendante à la coupe Stanley. Comme les Red Wings de Detroit depuis 10 ans.

Or, avec cette stratégie, le Canadiens est un prétendant au huitième rang depuis plus de 15 ans. On ne parle pas vraiment de reconstruction. On veut un certain niveau de succès immédiat. Mais on ne parle pas non plus de sacrifier le futur (des espoirs) pour avancer d'une ronde en série et peut-être espérer une finale de la coupe Stanley. On parle simplement d'une participation aux séries chaque année.

C'est le modèle d'affaire de Georges Gillett depuis qu'il est propriétaire. Des profits chaque année, une entreprise stable, des revenus qui augmentent lentement mais surement grâce à des augmentation régulières des prix de billets et une stratégie agressive pour vendre des produits dérivés. La valeur de l'équipe selon Forbes augmente donc chaque année.

Ainsi l'an prochain, le Canadiens sera dans la course aux séries éliminatoires. Mais pas un prétendant à la coupe Stanley. Comme depuis 15 ans.

Certains partisans osent dire qu'ils en ont marre. On les traite de faux fans. Qu'en pensez-vous?